20/07/2017
CH'PÈRE
Les résultats du bac sont connus. Cette année encore il a fallu que nos jeunes mettent du leur pour ne pas obtenir ce diplôme dévalorisé qui ne garantit plus l'entrée en université.
Autres temps, autres mœurs .
Quand j'avais 17 ans,le bac n'était pas donné. Le bachotage,je l'ai connu quand , recalé en juin, il m'a fallu étudier pendant l'été dans "une boîte à bac" ,dans les locaux de l'ancienne école Pratte, école de secrétariat, rue de l'hôpital militaire à Lille.
Je me souviens de ces dieux qu'étaient alors MM. Fayolle et Robert, des professeurs réputés dont une bonne appréciation valait de l'or à l'oral.
Ce bachotage , je l'ai connu aussi pendant toute l'année de terminale en sciences physique et chimique. Notre professeur, un petit bonhomme nerveux portant toujours la blouse, avait concocté des "poly" sur chacune des questions de cours du programme. Et, pour les élèves, disons peu réceptifs aux sciences dont je faisais partie, il suffisait d'apprendre par cœur le texte et de le dégorger à l'examen pour s'assurer une note plus qu'honorable.Ça, c'était l'œuvre de "ch'père" comme on l'appelait : Monsieur Barbier, professeur de physique et chimie.
Combien d'élèves rétifs lui doivent au moins la moyenne en physique ou chimie sans jamais y avoir rien compris ?
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